Claude Sarragossa, professeur et artiste batteur PDP/DW
[fancyimg src= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/05/Claude-Sarragossa-deep-inside-batteur-PDP-012-2800-198×300.jpg » height= »300″ href= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/05/Claude-Sarragossa-deep-inside-batteur-PDP-012-2800.jpg » type= »photo » align= »left »]Cela fait quelques années maintenant que je suis la carrière de Claude, partagé entre l’engagement pour son école de batterie, son goût pour la pédagogie ainsi que par le rythme effréné de concerts qu’il réalise au travers de l’hexagone et bien au-delà.
Claude Sarragossa est une figure Marseillaise, connu comme le loup blanc. Il a le profil du batteur qui s’est hissé à force de travail au rang de ceux qui peuvent se targuer d’avoir visité tous les espaces du métier de musicien professionnel.
Mais l’homme ne s’arrête pas là, son sens du partage et de la pédagogie le motive, tel un maître qui s’adonne à la transmission de ses connaissances. C’est sans aucun doute la philosophie première qui anime son école, créée il y a 15 ans sur Marseille à l’Hôtel de la Musique (L’école « Sarragossa » est équipée en batteries PDP Concept et DW Performance).
« La technique c’est important, une méthode c’est 10 pages et des exercices, mais je préfère d’abord mettre l’accent sur l’écoute des sons de l’instrument et comment jouer avec les autres. »
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Claude bénéficie d’une expérience de scène et de studio précieuse. Il donne ses premiers cours à 16 ans et réalise ses premières sessions de studio à 13 ans.
Il commence sa carrière par la rencontre d’artistes Jazz en devenir dans le Music Hall, avec des musiciens pros dans le milieu du cabaret qu’il accompagne en fixe le week-end. Un grand orchestre fera appel à lui, et le voilà lancé pour plus de 200 dates par an, il apprendra dans cet ensemble à pouvoir tout jouer. Il deviendra vite « side-man » derrière des artistes comme Faudel, les Gibsy et Angun avec qui il remplira les grands stades en Asie.
Aujourd’hui, Claude fait le point d’une vie passée dans les hôtels et veut prendre plus de plaisir, s’engager pour un envol libéré, en aidant les autres à se produire, en faisant des choix musicaux qui lui font du bien. Il veut plonger de nouvelles racines dans le sol, pour porter de nouveaux fruits…
[fancyimg src= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/05/Claude-Sarragossa-deep-inside-batteur-PDP-0016-3048-198×300.jpg » height= »300″ href= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/05/Claude-Sarragossa-deep-inside-batteur-PDP-0016-3048.jpg » type= »photo » align= »left »]C’est lors d’un concert à Salon de Provence, sa ville natale, qui me donne l’occasion de passer la journée avec lui pour poser quelques questions sur son parcours. Ce soir là, derrière sa PDP Concept Maple 7 fûts Pearlescent White, il prête son rythme à une comédie musicale, montée par une école de danse de la région. Il s’agit d’un tribute à Michael Jackson, nommé « Deep inside », et sera l’occasion pour moi d’un shoot photos.
Interview :
FH. Tu passes beaucoup de temps à régler le son de ta batterie, qui est vraiment intéressant. Quel est ton secret? CS. Je tends assez fortement mes peaux de résonnance pour raccourcir le sustain et augmenter les harmoniques. Je détends par contre les peaux de frappe pour diminuer ces mêmes harmoniques et obtenir le son de l’impact de mes baguettes sur la peau. Ceci me permet de jouer avec de la variation : soit je frappe fort pour donner une priorité à l’impact, ou alors je nuance avec moins de puissance mes coups pour laisser sortir la note des fûts.
Cette PDP Concept est très maniable, elle s’adapte à de nombreux styles. Le travail d’artisan qu’il y a derrière cette batterie permet cette capacité.
FH. Après un parcours aussi riche en expérience, quel est le message que tu passes avant tout à tes élèves ? CS. J’essaye de les ouvrir aux 4 grandes forces du batteur : l’énergie, l’écoute, la psychologie et la sensibilité. Tout un programme ! Un batteur, c’est comme un jockey à qui on donne 2 ou 20 chevaux. Il tient les rennes et doit les pousser. Il doit se placer au milieu de tout et accompagner les musiciens dans l’écoute.
Quand on devient pro, la musique devient aussi un job. Il faut prendre garde de ne pas perdre la passion première et enfantine qui nous anime. Rester intègre en musique, en faisant des choix qui ne sont pas toujours payants, contribue au renfort de ta personnalité.