Lauritz Larsen au congrès de l’ALADFI 2013
Congrès de l’ALADFI 2013, Lauritz Larsen à la rencontre des luthiers français.
L’ALADFI, l’Association des Luthiers et Archetiers pour le Développement de la Facture Instrumentale organise chaque année pour la Sainte Cécile leur congrès. Cette année, plus de 130 luthiers étaient présents dans un lieu d’exception à Carry-Le-Rouet, pour échanger, partager leurs expériences avec des intervenants invités, dont Lauritz Larsen.
Lauritz n’est pas venu seul, il était accompagné de Thomas Swieg, ingénieur matériaux chez Larsen Strings et Marie Girard, altiste à l’orchestre du Sud Danemark, francophone et traductrice pour l’évènement.
Le thème de la discussion portait sur l’effet de pression des cordes sur le chevalet en relation avec la projection sonore et les harmoniques développées. La volonté première de Lauritz Larsen est de proposer des cordes ayant la même amplitude sonore mais exerçant une pression moindre, afin d’éviter de « stresser » les bois, encore plus fragiles lorsque ce sont des instruments anciens. La durée de vie de l’instrument est ainsi rallongée. On retrouve particulièrement cette propriété avec les cordes pour violons Virtuoso et les cordes pour violoncelles Magnacore.
Le thème de la discussion portait sur l’effet de pression des cordes sur le chevalet en relation avec la projection sonore et les harmoniques développées. La volonté première de Lauritz Larsen est de proposer des cordes ayant la même amplitude sonore mais exerçant une pression moindre, afin d’éviter de « stresser » les bois, encore plus fragiles lorsque ce sont des instruments anciens. La durée de vie de l’instrument est ainsi rallongée. On retrouve particulièrement cette propriété avec les cordes pour violons Virtuoso et les cordes pour violoncelles Magnacore.
“ mieux comprendre les effets
de tension et de poids ”
de tension et de poids ”
L’importance du cœur de la corde a été mise en avant, 80% de la sonorité de la corde provient de l’âme, le filage sur une âme à tension constante et précise permet d’obtenir une corde qui se stabilise rapidement à l’accord. L’attention toute particulière que la société Larsen porte sur cette partie de la corde a permis aux participants de mieux comprendre les effets de tension et de poids. Le point de rupture a aussi été abordé, déterminant la casse de la corde au-delà de 40% de la tension normale, la rupture ayant le plus souvent lieu entre la cheville et le sillet, due a un effet de frottement trop important qui isole la tension sur cette partie de l’instrument.
Après la théorie, la pratique. Des essais de cordes ont eu lieu sur des instruments exposés à l’occasion du congrès, permettant à
chacun de se faire une opinion sur les effets qu’apportent les différentes cordes proposées.
Thomas Zwieg a noté précisément chaque appréciation, des informations précieuses qui lui permettront d’affiner la production des prochaines cordes Larsen.
Les discussions passionnées ont continué longtemps. La bonne humeur constante, les luthiers expérimentés ouvrant leurs savoirs aux plus jeunes, les ingénieurs et techniciens échangeant avec les artistes et artisans ont donné lieu à de vrais rencontres lors de ce weekend au bord de la méditerranée.
Thomas Zwieg a noté précisément chaque appréciation, des informations précieuses qui lui permettront d’affiner la production des prochaines cordes Larsen.
Les discussions passionnées ont continué longtemps. La bonne humeur constante, les luthiers expérimentés ouvrant leurs savoirs aux plus jeunes, les ingénieurs et techniciens échangeant avec les artistes et artisans ont donné lieu à de vrais rencontres lors de ce weekend au bord de la méditerranée.
Daniel Dunand
Photos ©2013 – Daniel Dunand
