Bruno Dandrimont Accompagne Sheila à l’Olympia
C’est à l’occasion des 50 ans d’anniversaire de la carrière de Sheila, que s’ouvre pour moi les portes de cette salle mythique. Trois représentations traverseront le temps et l’histoire de la chanson française, brassant ainsi plusieurs générations de souvenirs jusqu’à nos jours.
C’est bien d’une légende dont il s’agit, et c’est au travers de Bruno Dandrimont que je m’impatiente de découvrir les coulisses, les anecdotes et les méthodes de travail qui mettent en scène un tel personnage.
C’est bien d’une légende dont il s’agit, et c’est au travers de Bruno Dandrimont que je m’impatiente de découvrir les coulisses, les anecdotes et les méthodes de travail qui mettent en scène un tel personnage.
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Bruno m’attend à l’entrée des artistes et m’emmène au travers d’un dédale de couloirs, foulés par les plus grands artistes, éveillant en moi cette magie qui émane du monde du spectacle.
L’occasion m’est donnée d’assister aux balances.
Sur scène, je découvre deux plateaux, l’un correspondant aux années Yéyé, sur lequel se dresse une magnifique batterie Ludwig d’époque et sur l’autre, des instruments plus modernes, en adéquation avec le style musical de Sheila des années 70 à nos jours.
Les musiciens s’affairent, ajustent les dernières mises en place, se calent avec les danseurs… C’est du haut gratin !
Au détour de la régie, j’aperçois soudain Sheila, en jogging, animée d’un entrain naturel. Il lui faudra dix secondes pour emplir l’espace de son enthousiasme et unir toute la troupe autour d’un thème commun : l’amour de la musique et le professionnalisme.
Je comprends mieux cette aptitude à traverser le temps, elle sait entendre, sa voix porte, elle danse bien !
Bruno m’attend à l’entrée des artistes et m’emmène au travers d’un dédale de couloirs, foulés par les plus grands artistes, éveillant en moi cette magie qui émane du monde du spectacle.
L’occasion m’est donnée d’assister aux balances.
Sur scène, je découvre deux plateaux, l’un correspondant aux années Yéyé, sur lequel se dresse une magnifique batterie Ludwig d’époque et sur l’autre, des instruments plus modernes, en adéquation avec le style musical de Sheila des années 70 à nos jours.
Les musiciens s’affairent, ajustent les dernières mises en place, se calent avec les danseurs… C’est du haut gratin !
Au détour de la régie, j’aperçois soudain Sheila, en jogging, animée d’un entrain naturel. Il lui faudra dix secondes pour emplir l’espace de son enthousiasme et unir toute la troupe autour d’un thème commun : l’amour de la musique et le professionnalisme.
Je comprends mieux cette aptitude à traverser le temps, elle sait entendre, sa voix porte, elle danse bien !
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Les balances se terminent et je m’avance avec Bruno dans les loges pour une interview que vous laisse découvrir ci-dessous.
Yannick Chouillet, également guitariste de Sheila, Jennifer, Calogéro, Cock Robin, m’est présenté. Il a été séduit par la guitare 12 cordes Bayou électro-acoustique VGS qu’il utilise avec Bruno sur scène pour la partie plus seventies du répertoire.
« La balance sonore entre les cordes aigues et les cordes graves est très équilibrée, c’est rare sur une 12 cordes ! »
Nous signerons un contrat d’endorsement sur les guitares acoustiques VGS dans la foulée.
Les balances se terminent et je m’avance avec Bruno dans les loges pour une interview que vous laisse découvrir ci-dessous.
Yannick Chouillet, également guitariste de Sheila, Jennifer, Calogéro, Cock Robin, m’est présenté. Il a été séduit par la guitare 12 cordes Bayou électro-acoustique VGS qu’il utilise avec Bruno sur scène pour la partie plus seventies du répertoire.
« La balance sonore entre les cordes aigues et les cordes graves est très équilibrée, c’est rare sur une 12 cordes ! »
Nous signerons un contrat d’endorsement sur les guitares acoustiques VGS dans la foulée.
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L’heure du concert approche, la salle de Bruno Coquatrix est déjà comble !
Ne vous attendez pas à un public qui reste sagement assis, dès les premières notes, c’est la salle entière, debout, qui scande les paroles de chansons qui appartiennent désormais à la France.
Tout au long du spectacle, c’est une remontée du temps qui s’effectue. Les musiciens reproduisent fidèlement le son de chaque époque. Quel travail !
Sheila est préparée physiquement à ce marathon, elle assure, suscite l’émotion, remercie son public et tout ceux qui l’ont accompagnée dans sa carrière.
Moi qui ai pu l’approcher un bref instant, je peux vous dire que son accessibilité et sa gentillesse font d’elle une très belle femme.
Je me joins au public et je lui dis merci !
L’heure du concert approche, la salle de Bruno Coquatrix est déjà comble !
Ne vous attendez pas à un public qui reste sagement assis, dès les premières notes, c’est la salle entière, debout, qui scande les paroles de chansons qui appartiennent désormais à la France.
Tout au long du spectacle, c’est une remontée du temps qui s’effectue. Les musiciens reproduisent fidèlement le son de chaque époque. Quel travail !
Sheila est préparée physiquement à ce marathon, elle assure, suscite l’émotion, remercie son public et tout ceux qui l’ont accompagnée dans sa carrière.
Moi qui ai pu l’approcher un bref instant, je peux vous dire que son accessibilité et sa gentillesse font d’elle une très belle femme.
Je me joins au public et je lui dis merci !
Interview avec Bruno Dandrimont :
FH : Bruno, explique-moi comment ce projet de concerts avec Sheila s’est présenté à toi ?
BD : Il y a dix ans déjà, je jouais en tant que guitariste pour elle. Ensuite, j’ai été très occupé à faire de longues tournées, à composer et à travailler en studio avec Christophe Maé.
Un jour, Ives Martin, le mari et producteur de Sheila a repris contact avec moi pour un Live dédié à une émission qui s’appelle 52 minutes, retraçant les 50 ans de carrière de Sheila. L’idée d’organiser 3 concerts à l’Olympia pour cette occasion a ensuite fait son chemin.
FH : Comment avez-vous préparés en temps que musiciens, ces 3 jours de concerts pour Sheila à l’Olympia ?
BD : Le travail de l’album nous a aidé pour la scène. Nous avons répétés et préparés la mise en place pendant 15 jours dans un théâtre Parisien.
D’habitude c’est une seule personne qui s’occupe des arrangements. Pour ce spectacle très varié, qui reprend toute sa carrière musicale aux styles très différents, c’est chaque musicien de l’orchestre qui participe aux arrangements qu’il appréhende le mieux.
Au départ nous avions chacun notre maquette sur laquelle nous avons travaillé avant de rentrer en studio.
BD : Il y a dix ans déjà, je jouais en tant que guitariste pour elle. Ensuite, j’ai été très occupé à faire de longues tournées, à composer et à travailler en studio avec Christophe Maé.
Un jour, Ives Martin, le mari et producteur de Sheila a repris contact avec moi pour un Live dédié à une émission qui s’appelle 52 minutes, retraçant les 50 ans de carrière de Sheila. L’idée d’organiser 3 concerts à l’Olympia pour cette occasion a ensuite fait son chemin.
FH : Comment avez-vous préparés en temps que musiciens, ces 3 jours de concerts pour Sheila à l’Olympia ?
BD : Le travail de l’album nous a aidé pour la scène. Nous avons répétés et préparés la mise en place pendant 15 jours dans un théâtre Parisien.
D’habitude c’est une seule personne qui s’occupe des arrangements. Pour ce spectacle très varié, qui reprend toute sa carrière musicale aux styles très différents, c’est chaque musicien de l’orchestre qui participe aux arrangements qu’il appréhende le mieux.
Au départ nous avions chacun notre maquette sur laquelle nous avons travaillé avant de rentrer en studio.
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Le matériel a été choisi en fonction des sons de chaque époque. Ceci explique le nombre de pédales d’effets différentes que j’ai sur scène. Mon ampli Laboga Alligator les supporte très bien. Ce n’est pas le cas de tous les amplis… Nous devons passer des sons trémolo et vibrato des années 60 aux sons Californien des années 80 qui sont plus larges et plus lead que me procure ma guitare électrique VGS Eruption.
Le matériel a été choisi en fonction des sons de chaque époque. Ceci explique le nombre de pédales d’effets différentes que j’ai sur scène. Mon ampli Laboga Alligator les supporte très bien. Ce n’est pas le cas de tous les amplis… Nous devons passer des sons trémolo et vibrato des années 60 aux sons Californien des années 80 qui sont plus larges et plus lead que me procure ma guitare électrique VGS Eruption.
Les 12 cordes Bayou électro-acoustiques VGS reproduisent à merveille l’ambiance des années 70.
FH : Le projet d’une sortie de disque de Sheila s’organise parallèlement, on y retrouve 3 de tes compositions et réalisations… Parle-nous de ton côté compositeur.
BD : En effet, j’ai composé 3 morceaux pour son album. C’est sans doute mon attachement pour les sons Club et Dance qui on rendu cette aventure possible, parce que Sheila c’est aussi cela.
J’ai créé des morceaux tendance House pour des films.
Je compose également pour Christophe Maé et j’ai un projet en développement avec un artiste en devenir qui s’appelle Marvin. Une réalisation d’album est en cours avec un groupe de Funk/ R&B dont je suis le directeur artistique, les Marchal Brothers Band (MBB). Je monte une équipe live autour de ce trio de 2 frères bassiste et guitariste, et un chanteur.
BD : En effet, j’ai composé 3 morceaux pour son album. C’est sans doute mon attachement pour les sons Club et Dance qui on rendu cette aventure possible, parce que Sheila c’est aussi cela.
J’ai créé des morceaux tendance House pour des films.
Je compose également pour Christophe Maé et j’ai un projet en développement avec un artiste en devenir qui s’appelle Marvin. Une réalisation d’album est en cours avec un groupe de Funk/ R&B dont je suis le directeur artistique, les Marchal Brothers Band (MBB). Je monte une équipe live autour de ce trio de 2 frères bassiste et guitariste, et un chanteur.
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FH : Tu as monté ton propre studio de pré-production chez toi à la maison, explique-moi comment tu fonctionnes…
BD : Je compose avec ma guitare. Quand je voyage, j’ai mon Iphone et une petite guitare de voyage pour poser mes idées. Les harmonies qui se dégagent des accords ouverts de cet instrument influence la couleur des compositions. C’est différent du piano. Je crée la mélodie sur les harmonies et je me laisse surprendre par la simplicité. Je propose aux artistes avec qui je collabore, la base musicale du morceau et sa ligne de chant après avoir travaillé le tout dans mon studio.
Un studio de pré-production doit être simple et fonctionnel rapidement. J’utilise Mac et Logic Audio, une console, des préamplis et j’ai une cabine voix séparée qui me sert aux prises de sons. Je peux inviter des musiciens à venir travailler chez moi.
Pour la conception du studio, il y a la partie isolation et la partie traitement acoustique : le triple plancher flottant et le plafond à suspente monté sur silent bloc, et les mousses Bass Traps avec le panneau acoustique Schroder.
FH : Tu as monté ton propre studio de pré-production chez toi à la maison, explique-moi comment tu fonctionnes…
BD : Je compose avec ma guitare. Quand je voyage, j’ai mon Iphone et une petite guitare de voyage pour poser mes idées. Les harmonies qui se dégagent des accords ouverts de cet instrument influence la couleur des compositions. C’est différent du piano. Je crée la mélodie sur les harmonies et je me laisse surprendre par la simplicité. Je propose aux artistes avec qui je collabore, la base musicale du morceau et sa ligne de chant après avoir travaillé le tout dans mon studio.
Un studio de pré-production doit être simple et fonctionnel rapidement. J’utilise Mac et Logic Audio, une console, des préamplis et j’ai une cabine voix séparée qui me sert aux prises de sons. Je peux inviter des musiciens à venir travailler chez moi.
Pour la conception du studio, il y a la partie isolation et la partie traitement acoustique : le triple plancher flottant et le plafond à suspente monté sur silent bloc, et les mousses Bass Traps avec le panneau acoustique Schroder.
FH : Quels sont tes projets à venir ?
BD : Ce seront la sortie du nouvel album de Christophe Maé en 2013, et la reprise des tournées avec lui en septembre prochain.
FH : Qu’avez-vous apporté de nouveau à cet album, après toutes ces années de succès et de collaboration ?
BD : On a trouvé une nouvelle couleur au travers d’un nouveau réalisateur, et sans doute une maturité qui nous emmène à un retour aux sources. Nous avons voulu nous rapprocher d’une authenticité au lieu de faire un exercice de style, être plus proche des sons Blues, Folk et Caraïbe qui font vibrer Christophe.
BD : Ce seront la sortie du nouvel album de Christophe Maé en 2013, et la reprise des tournées avec lui en septembre prochain.
FH : Qu’avez-vous apporté de nouveau à cet album, après toutes ces années de succès et de collaboration ?
BD : On a trouvé une nouvelle couleur au travers d’un nouveau réalisateur, et sans doute une maturité qui nous emmène à un retour aux sources. Nous avons voulu nous rapprocher d’une authenticité au lieu de faire un exercice de style, être plus proche des sons Blues, Folk et Caraïbe qui font vibrer Christophe.
Reportage et interview – Frank Haesevoets le 22 Septembre 2012
Photos ©2012 – Frank Haesevoets
