TAYNE, artiste KING, tromboniste du 21ème siècle

Un week end de présentation en plein air sur la promenade des anglais à Nice, entre la plage, les palmiers et le vieux Nice, on ne pouvait pas refuser. Les instruments Vincent BACH, CONN, KING et HOLTON brillaient sous le soleil de la côte d’azur, les passionnés des cuivres étaient aux anges, la baie s’y prêtait effectivement.

 


 
Tayne, le tromboniste invité par Alexis et Benoit, s’installe sur la scène en bord de mer. Ce musicien éclectique, à la fois DJ Tayo, tromboniste de Tiken Jah Fakoli, musicien de Salsa avec Tay Babason, et créateur de Stereowizard, un collectif qui n’a aucune barrière musicale! Pour lui permettre cette polyvalence, il a choisi un trombone KING 3B.

 

C’est dans une configuration « trombone électro » que j’ai pu découvrir le talent de Tayne, jonglant avec les sons du trombone relié à des samplers, modifiés par des effets connectés à un capteur placé dans le pavillon. Les solos de guitare saturée, les rythmiques Funk à la WahWah et les nappes de sons électros, tout est produit par le trombone KING et se boucle à l’infini.

 
Je remarque que les phrasés de ses solos ne sont pas habituels pour un tromboniste. Il me confie : « Je suis arrivé à maîtriser, après plusieurs années de travail, la technique du « Doodle Tongue ». C’est une technique inventée par un tromboniste américain, Mc Chenay, qui permet de travailler des battements de langue haut-bas qui donnent l’accès à un « fast legato » très efficace.

 

 
Dans les ensembles de cuivres, on dit que les trombonistes sont toujours en retard sur le temps quand les phrasés sont rapides, avec cette méthode, on peut même être devant».
Ce jour là, sur la promenade des Anglais, le public Niçois a pu découvrir un artiste complet, d’une sympathie rayonnante, et qui a su faire vibrer son trombone dans des musiques et des sonorités où on ne l’attend pas, sans limite !