[fancyimg src= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/01/Jean-Louis-Pommier-Trombones-Bach-070-306×180.jpg » height= »180″ href= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/01/Jean-Louis-Pommier-Trombones-Bach-070.jpg » type= »photo » align= »left »]
C’est lors d’un passage au Mans dans le magasin « l’atelier d’Orphée » que Gérard Klein, le patron du magasin, m’a fait connaitre Jean-Louis Pommier. Depuis plus de 20 ans, Gérard et son équipe de techniciens spécialisés dans la réparation des instruments à vent (Clare, Samuel et Kossi) ont dépensé leurs énergies sans compter depuis la création de L’ITEMM (Gérard a participé au lancement) jusqu’à aujourd’hui, pour dynamiser la musique dans sa région. C’est dans l’annexe de son magasin refait à neuf, une magnifique salle voutée où Gérard organise des concerts et des expositions, que j’ai pu m’entretenir avec Jean Louis, un habitué des lieux et un enfant du pays.
Son parcours musical est marqué par la culture de la région Normandie, où les orchestres d’harmonies sont les lieux de passage incontournables pour les jeunes musiciens poussés par la tradition musicale familiale. Jean Louis voulait faire de la trompette, mais il manquait des trombonistes dans l’harmonie des cadets de la Sarthe…va pour le trombone, c’est une révélation !
Jean Louis se révèle un musicien très doué, il brûle les étapes, avale le cursus du conservatoire du Mans, passe sa médaille d’or.
Mais il est aussi un électron libre. Sa rencontre avec Philippe Duchemin (pianiste de Jazz) va lui permettre d’aborder un autre univers que celui du conservatoire. Il va obtenir une place de remplaçant dans l’Octet de Jean Loup Longnon, ce qui va lui permettre d’entrer dans la famille du Jazz et jouer avec Eddy Louis et Denis Badault.
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Après quelques tartines de rillettes et un verre de Muscadet, notre conversation se dirige vers le rôle du musicien dans la société. Jean Louis organise son travail de musicien professionnel autour du triptyque apprendre – pratiquer – enseigner. Il est intervenu pendant 7 ans dans des écoles maternelles de la région parisienne pour sensibiliser les enfants et former leurs instituteurs à la pratique d’un instrument. Il s’investi dans des harmonies de la région Normandie, jusqu’à organiser un concert avec cet orchestre amateur lors du festival Jazz à Marciac. Il dépense avec passion son énergie pour jouer le rôle de passeur du langage musical, en réponse aux musiciens qui lui ont fait découvrir et aimer ce monde.
Avec le trio LPT3 (Christophe Lavergne – Jean-Louis Pommier – François Thuillier), il enchaîne les concerts et les enregistrements, et dans le temps qui lui reste, ses amis musiciens le réclament pour une musique de film ou une session de studio.
Dans quelques semaines, une séance d’enregistrement est prévue au studio La Buissonne de Gérard de HARO à Pernes les Fontaines, un lieu privilégié pour le Jazz aux vues des célébrités qui y sont venus « fixer » leurs musiques. Nous prenons rendez-vous.
[fancyimg src= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/01/Jean-Louis-Pommier-Trombones-Bach-005-306×180.jpg » height= »180″ href= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/01/Jean-Louis-Pommier-Trombones-Bach-005.jpg » type= »photo » align= »left »] 10 Décembre 2012 – 16h30.
Ambiance studio Jazz, tapis, lumières tamisées, murs recouverts de bois, Frank Haesevoets et moi-même nous immisçons silencieusement pour profiter d’une prise de son avec le quartet composé à la batterie de Bertrand Renaudin (compositeur et producteur du CD), à la contrebasse Yves Tachinsky, au vibraphone Thierry Bonneaux et, bien sur, au trombone Jean-Louis Pommier. Pour cet enregistrement, Bertrand Renaudin laisse une totale liberté aux musiciens qui ont pour seul fil conducteur une phrase rythmique, pas de mélodie ni de grille d’accords. Tous doivent laisser parler leur créativité, à l’écoute de chacun. Belle expérience à en voir le plaisir qu’ils ont de jouer ensemble.
Jean Louis maitrise son nouveau trombone, un Vincent BACH 42AF, il me décrit son instrument : « la sonorité est riche, on entend la « patte sonore » Bach. J’ai choisi de jouer une coulisse standard, la coulisse légère ne me convient pas. La nouvelle noix « Infinity » sur roulement à bille est très réactive, une fois la course du trigger apprivoisée ». Nous assistons, dans la cabine d’écoute, aux discussions sur le titre qu’ils viennent d’interpréter.
Les avis s’échangent, ils sont d’accord : « aller, on en refait une ! ». Ils retournent à leur place devant leurs micros, nous les laissons à leur musique…