Rom Carter, batteur d’Oil Carter en concert à La Seyne Sur Mer.
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Vendredi 21 septembre, direction Toulon pour un concert de métal organisé dans le cadre du Festival Art’et Ton Cirque. A mon arrivée sur le site, planté face à la mer, un chapiteau dresse fièrement sa toile blanche abritant un espace idéal conçu pour le spectacle. L’accès au parking des artistes m’est autorisé. Au volant de ma voiture, je perçois déjà le spectre sonore étouffé des fréquences basses d’une balance qui a déjà commencé.
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Oil Carter et Lofofora sont à l’affiche ce soir. Je m’introduis sous la tente. Devant moi le groupe affûte ses armes pour le concert du soir. Rom Carter trône derrière une Drumcraft série 8 en érable, équipée d’une double grosse caisse. Le ton est donné, le son se construit sous la patte d’un ingé son qui a la feuille, Christophe. Les réglages sont dans la boite, le groupe m’invite au buffet des artistes. Kriss, guitariste chanteur et Rom, tout deux à l’origine de la création du groupe, me raconte leur histoire.
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Le groupe est né en 2006 et s’est stabilisé au travers du dernier line-up depuis 3 ans avec Nils et Renan. C’est en 2011 que sortira l’album « As loud as you can » résolument efficace, direct, sans complication. Ça sent bon le Heavy Rock et le Rock Stoner. Leur deuxième album est en préparation. Leurs influences : Motorhead, Metallica… Les batteurs de référence de Rom sont Mike Portnoy, Mike Terrana, Benny Greb, Lars Ulrich. Le gros son américain des années 90 sans trigger sur la batterie et sans compression sur les guitares, c’est leur truc. Depuis que je joue sur ma DrumCraft me dis Rom, j’entends tous mes fûts. Ce qui m’a décidé pour cette marque, c’est le son à la fois claquant et grave des grosses caisses, le punch énorme du set. Avant, sur mon ancienne batterie quand le groupe jouait, on n’entendait que les cymbales et la caisse claire. Aujourd’hui, ma DC fait partie de notre son. Notre entretien se termine. Le concert va commencer.
C’est de l’histoire de Billy Brown, qui accompagne tel un fil conducteur les paroles de leurs morceaux, dont il s’agit. Billy, à la recherche d’un trésor, a creusé trop profond… Ses mésaventures, un génie malsain, tissent la toile de fond du répertoire. Une énergie directe qui va droit au but se dégage de mesures en mesures. Rom à de l’instinct. L’association basse-batterie est plus qu’efficace. Les riffs guitares sont calés, précis.
La voix de Kriss porte et pèse lourd, l’ombre de Lemmy n’est pas loin… On peut dire qu’ils mouillent tous le maillot comme on dit à Marseille (ou à Toulon pour le rugby… :)). Les concerts live leurs vont bien et l’on comprend vite pourquoi la France entière leur ouvre les bras. Oil Carter, c’est une génération qui reprend le flambeau, qui se prononce autrement, qui ravive un intérêt dans ce créneau musical. Bonne route les gars !…