
FH : Que retiens-tu de ton parcours de Trust à ce jour ?
FM : Avec Trust, j’ai complété mon expérience du métier. J’ai acquis la maturité et l’assise. Ca m’a permis de renforcer mon jeu, de forger ma personnalité jusqu’à aujourd’hui. On jouait énormément, dans de superbes salles et dans des conditions optimales. Peu de groupes Français ont eu cette chance et l’expérience qui s’en dégage.
FH : Quelles sont les différences évidentes que tu as pu ressentir, quand tu t’es assis derrière ta nouvelle batterie DW ?
FM : Je suis comme un pilote de course, j’ai conduit de très belles batteries. Aujourd’hui, je joue sur une Ferrari nommée DW, c’est toute la différence ! Elle m’offre la puissance, le moelleux, la sécurité, la beauté et le son. C’est les sensations que j’éprouve et qui me viennent spontanément…
Comme elle sonne incroyablement bien, j’ai pu élaguer mes coups, je fais corps avec l’instrument, c’est devenu un allié. En quelques sortes, j’ai les commandes bien en main.
FH : Ton jeu, a-t-il changé au fil des années ?
FM : Oui, c’est certain, je suis moins fou que dans le passé. Je suis plus rigoureux pour le travail au clic. Je me suis assagi comme le bon vin. Je joue plus dans l’espace et je prête une attention particulière à l’efficacité.