Denis Benarrosh (batteur Paiste), en concert avec Benjamin Biolay à Salon de Provence
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Le 25 Juillet 2013, Benjamin Biolay et son équipe allait prendre d’assaut la sublime cour de ce château fort du IX siècle, en plein centre ville, devant un public déjà conquit à sa cause.
Rencontrer Denis, ce batteur qui fait partie de ceux que l’on choisi pour ses aptitudes à produire des sons qui sortent de l’ordinaire, ne faisait qu’accroître mon intérêt pour notre entrevue. Notre interview peut commencer.
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Souvent vintage dans ses approches, et de plus en plus actuel, il est celui qui défie les défauts d’une batterie pour en tirer profit. Session man des plus demandé au top niveau, Denis reste accessible, à l’écoute, et nous invitera pour les derniers préparatifs sur scène, à la découverte de son set de batterie.
Tel des ovnis légèrement voilés par l’activité artistique de l’homme, des cymbales Paiste Signature Traditionals sont suspendues au-dessus de sa batterie.
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La balance, ce jour là, leur servira de répétition, permettant d’affiner des réglages et des interprétations musicales en perpétuelles évolutions.
Plus tard, à ma grande surprise, à l’heure du repas du soir, j’aurai le plaisir de rencontrer Matthieu Rabaté (batteur DW) au détour d’un restaurant de la ville, rendant visite aux musiciens de Benjamin Biolay, qu’il côtoie régulièrement avec d’autres artistes.
Nous passerons toute la soirée ensemble, à l’écoute d’un répertoire de chansons à textes, dont le style musical, tantôt groove, tantôt affirmé, est en phase avec le lyrisme et la prestance décalée de son auteur, compositeur.
[fancyimg src= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/08/Denis-Benarrosh-Benjamin-Biolay-Paiste-Gewamusic19-200×300.jpg » height= »300″ href= »http://www.gewamusic-france.com/wp-content/uploads/2013/08/Denis-Benarrosh-Benjamin-Biolay-Paiste-Gewamusic19.jpg » type= »photo » align= »right »] INTERVIEW FH. Explique-nous tes critères de choix pour les cymbales Paiste? DB. Mes batteurs préférés jouent Paiste. Adolescent j’ai craqué sur la Flat Ride Paiste qu’utilisait André Ceccarelli pour ses premiers enregistrements sur Paris. Joe Morello jouait les Formula 602 et Jim Keltner utilise beaucoup les sons Paiste.
Ma préférence est orientée sur les modèles Signature Traditionals que j’ai choisi à l’époque pour la tournée de Claude Nougaro et que j’utilise toujours. Je possède une China Signature Traditional Dark qui est tout simplement magique. Je teste toujours mes cymbales avec la musique que je joue. J’ai découvert les Twenty Masters Collection sur ma tournée avec Jean-Louis Aubert. J’adore le charley de cette série qui possède un son très doux.
Avec Benjamin Biolay, je préfère jouer mes Signature Traditionals. Quand je les aborde avec des baguettes fines, elles traduisent un joli « Ping » chaleureux et un bouillonnement derrière, qui me rappelle celui des cymbales à Ringo Starr à ses débuts. Elles donnent une ambiance incroyable qui rempli l’espace!
FH. Tu fais partie des batteurs de sessions les plus demandés. Est-ce un avantage pour toi d’être également percussionniste? DB. C’est un plus qui m’a permis de développer ma manière de jouer. On apprend ce qu’est un son avec une texture, à varier les approches de jeux. Ce n’est pas toujours évident car tu t’ouvres un grand choix de possibilités qu’il va falloir choisir.
FH. Ton approche de créateur de sons et de climats vintages est reconnue dans le métier. Que doit-on faire pour réussir cela? DB. Je pense qu’il faut déjà aimer ce style. J’ai grandi avec cette époque où les Beatles et les Stones, Mitch Mitchell, John Bonham et Buddy Rich jouaient sur des instruments de caractère, différents des sons souvent aseptisés d’aujourd’hui. Les défauts des instruments de l’époque font le charme de ce son et influence l’adaptation de ton jeu à celui-ci. Elle est sans doute là la clé…
FH. Tu es un collectionneur de batteries anciennes, qu’elles sont celles qui te font le plus craquer? DB. Ma préférée est une Ludwig des années 60, le modèle joué par Ringo Starr. C’est une 22/13/16″ que j’utilise souvent en studio. Je possède aussi un modèle rare, une Slingerland Rolling Bomber, produite durant la dernière guerre. J’affectionne également ma Ludwig Victory en fûts d’acajou, équipée de cercles et de coquilles en bois, offrant une résonance peu métallique. Elle sonne comme des tambours africains.
Sur cette tournée avec Benjamin Biolay, j’utilise une caisse claire d’effet Ludwig très profonde des années 40. Elle a un charme et un son unique!